6,5 milliards d’euros pour l’emploi des jeunes

L’emploi des jeunes est la priorité du gouvernement qui met 6,5 milliards d’euros sur la table pour financer son programme d’aide.

L’entrée dans la vie active ne doit pas se heurter à une porte close, alors que des centaines de milliers de jeunes sont sur le point de pénétrer sur le marché du travail ravagé par la récession.

L’exécutif cherche autant que possible à leur éviter de passer par la case chômage

Du jamais vu a assuré le 23 juillet, le chef du gouvernement Jean Castex, en présentant son programme de financement pour 2020 et 2021.

Le chef du gouvernement a présenté à cette occasion un très large éventail d’actions lors d’un déplacement à Besançon en compagnie de 3 ministres dont celle du travail. Le but est d’offrir une solution à chaque personne qui commencera sa vie professionnelle à partir de la fin de l’été.

Un tel effet se justifie par le fait que les jeunes sont ceux qui « morflent le plus » en période de crise, a lancé le Premier ministre, en peaufinant au passage son image d’homme politique au style direct.

Les mesures qu’il a exposées, sont dans la continuité de la politique du président Macron, durant son entretien télévisé du 14 juillet le président de la République avait annoncé les grandes lignes d’un plan pour l’emploi des jeunes, reprises lors d’une visite à Chambord en Loire et Cher.

Le gouvernement actionne de multiples curseurs pour le financement de l’embauche, des extensions de formations. Pour les publics éloignés de l’emploi, plusieurs dispositifs existants vont être amplifiés ou relancés, parmi lesquels des formes de contrats aidés que le pouvoir en place depuis 2017 avait mis en extinction les jugeant insuffisamment efficace.

Pour accélérer les décisions d’embauche, son plan consiste à verser une prime pouvant aller jusqu’à 4000 euros par an et destiné à compenser les cotisations sociales. Elle sera attribuée aux employeurs qui recrutent une personne de moins de 25 ans en CDI ou en CDD d’au moins 3 mois, de début août 2020 à fin janvier 2021, pour une rémunération aller jusqu’à 2 SMIC afin de tenir compte des revendications des organisations patronales qui craignaient que le dispositif dévoilé le 14 juillet exclu les diplômés du supérieur étant souvent payés au-dessus du plafond envisagé par le chef de l’État.

Cette aide qui pourrait concerner 450 000 contrats de travail doit améliorer les conditions d’embauche explique-t-on au ministère du travail.

Le gouvernement sait qu’elle est susceptible dans certains cas d’effet d’aubaine, les entreprises n’en ayant pas besoin pourraient embaucher de la main-d’œuvre bon marché, juste le temps du contrat aidé.

Mais la première préoccupation du gouvernement est de prévenir l’inactivité prolongée en début de carrière, car elle peut déboucher sur des situations de décrochage durable, fait-on valoir dans l’entourage de la ministre du travail.

En matière de formation, 1,5 milliard d’euros supplémentaires vont être affecté au plan d’investissement dans les compétences, le PIC, engagé dans la première moitié du quinquennat, cette somme servira a orienté vers des métiers et des secteurs d’avenir comme l’industrie du numérique, et les entreprises dans la transition écologique.

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