La 25ème heure vient de sonner face au réchauffement de l’atmosphère

Ceci mérite explication pour les générations qui n’ont pas entendu parler du roman de l’écrivain roumain Virgil Georghiu « La 25ème Heure » paru en 1949, qui a fait sensation, parce qu’il décrit, la vérité d’un passé récent et dont un film a été réalisé en 1949 en France, par Henri Verneuil.

Ce roman est un cri de désespoir d’un être tourmenté, qui montre à quoi peut aboutir la dérive de la pensée d’une humanité totalement déboussolée, par la volonté de quelques-uns, face à des populations stigmatisées.

La 25ème heure est un symbole qui signifie que le temps de l’action est dépassé, mais qu’il y a peut-être encore quelque chose à faire, pour les hommes de bonne volonté.

Aujourd’hui, on peut en tirer un parallèle avec les émissions de gaz à effet de serre, dont on a enfin fini par mesurer les conséquences, n’en plaise aux climatosceptiques, mais sans être en mesure, même pas de les diminuer, à cause de la course effrénée au développement dans les régions sous développées, tant les inégalités sur notre globe sont toujours grandes.

En 2015, à la COP 21 à Paris, les représentants des pays membres des Nations Unies ont simplement constaté la nécessité de réduire les émissions des gaz à effet de serre, sans prendre d’engagement contraignant et suffisant, pour y aboutir.

Pendant ce temps, on, tire partout les sonnettes d’alarme.

Ainsi, le record de chaleur nocturne en France métropolitaine a été constaté la nuit du 31 janvier, avec une température de 30,5 °C relevée à Marignana en Corse, et 30,3 à Menton, alors on peut imaginer celle en plein jour, dans le Sud de la France.

Sur un plan global, les scientifiques qui suivent l’évolution la situation et qui s’expriment régulièrement dans les revues scientifiques comme Nature Climate Change, il n’y a pratiquement plus de chance de limiter le réchauffement climatique à 2 °C, une chance de 5 sur 100, alors que nous sommes sur une trajectoire médiane de 3,2 °C de la hausse des températures.

L’une des raisons de ce désastre annoncé est la pression exercée par l’augmentation de la population telle qu’elle se poursuit en Afrique et en Asie, qui est sur le point de grimper, sous réserve des premières conséquences des évènements climatiques, de 7,5 milliards, à 11,2 milliards d’habitants, en 2100.

Il ne fera pas bon vivre sur Terre, le 1er janvier 2100, alors que les enfants mis au monde en ce moment ont des chances d’y être encore.

Quitter la version mobile