11 septembre 2001… je me souviens

Je me souviens de la manière dont j’ai appris ce qui se passait, dans la totale incrédulité en commençant à apprendre ce qui était en train de se dérouler aux États-Unis à New-York.

Avec mon épouse, nous étions rentrés des États-Unis, après 3 semaines de vacances sur la côte Ouest, dans les premiers jours de septembre.

À l’aéroport, à Los Angeles, il y avait de la part de la police une certaine agitation, une suspicion vis-à-vis de tout le monde. Une manière plus prononcée, plus agressive, de demander si nous avions bien préparé nos valises nous-même, si personne n’avait pu mettre quoi que ce soit dedans à notre insu, si nous n’avions pas accepté de transporter un paquet dont nous ne connaissions pas le contenu.

Aux États-Unis, dans les aéroports, j’ai toujours connu cette suspicion, mais à ce point ce jour-là, début septembre 2001… jamais !

Je suis persuadé, que les forces de l’ordre Américaine savaient qu’il se préparait quelque chose, mais quoi, quand et où ???

Le 11 septembre 2001, j’avais repris le travail depuis quelques jours, mon père (rédacteur en Chef de RiskAssur était au bureau) et mon épouse également (je ne sais plus pourquoi).

Je faisais une recherche d’informations sur internet, lorsque je suis tombé sur un flash d’actualité, indiquant qu’un avion avait percuté une des Tours Jumelles du World Trade Center à New-York.

Je me lève pour raconter cela à mon père et mon épouse. Qui trouvent que c’est un non-événement et probablement un petit avion de tourisme dont le pilote a perdu le contrôle. Idem pour les stagiaires qui étaient dans nos bureaux à ce moment.

Mais, voilà quelques minutes plus tard, j’apprends qu’un deuxième avion a percuté la seconde tour. Que ce n’était pas des avions de tourismes, mais des avions de ligne.

Là plus personne n’a trouvé que c’était un simple fait divers.

Je ne vais pas vous compter la suite que nous le monde connaît.

Mais, juste comme anecdote, l’année précédente, en juillet 2000, à New-York, avec mon épouse nous étions au pied de l’une des Tours Jumelles, pas le temps de monter au sommet pour voir cette vue imprenable.

Je dis à épouse « Nous aurons l’occasion de monter la prochaine fois, que l’on reviendra à New-York », j’ajoute, en tapotant le mur du bas d’une des 2 tours « Elles sont robustes, elles seront toujours là ».

Et un peu plus d’un an après, les tours jumelles du World Trade Center n’étaient plus à !!!

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