11 aéroports Français dépendent à plus de 80 % des compagnies low-cost

Sur ces 11 aéroports, deux Beauvais et Vatry sont situées pratiquement en région parisienne et les 9 autres se répartissent sur le territoire, sans que l’on puisse parler d’une couverture complète, sans les vols low-cost, nous n’aurions  que quatre aéroports français les deux parisiens, Lyon, Nice plus Genève.

La croissance du trafic aérien reste forte en France, de l’ordre de 4,8 %, même si elle est inférieure à celle de l’ensemble de l’Union européenne où elle atteint 5,4 %.

D’après le bilan dressé par l’Union des aéroports, l’UAF les compagnies à bas coût pèsent de plus en plus lourd et constituent le moteur de la croissance du transport aérien en France.

Ainsi 66,4 % de l’augmentation du trafic a été apportée par les compagnies à bas coût dans l’Hexagone, transportant 66 millions de passagers en 2018, soit 10 % de plus qu’en 2017.

C’est la compagnie irlandaise Ryanair qui se trouve en monopole, en fragilisant les aéroports qui n’accueillent pas d’autres avions que les siens, alors qu’elle stoppe parfois des vols.

Certains aéroports sont spécialisés de facto dans les liaisons à bas coût, qui sillonnent l’Europe en représentant aujourd’hui un tiers du trafic aérien en France.

D’après l’UAF, le trafic des compagnies à bas coût représente 46,4 % de l’activité des grands aéroports régionaux et grimpe à 54,8 % pour les plateformes régionales, dont le trafic se situe entre 1 et 5 millions de passagers, il atteint 40,6 % du trafic des aéroports de proximité, qui varie de 100 000 à 1 million de passagers par an.

Le standard du low-cost ne se limite pas aux petits aéroports de province, il prend de l’ampleur dans plusieurs grandes métropoles, comme à Bâle-Mulhouse, à la frontière Suisse, il représente 67,3 % du trafic et à Nantes-Atlantique, il représente 56,8 % du trafic et 40 % à Paris Orly.

Au regard du nombre de mouvements d’avions, celui des compagnies à bas coût représente 25 %, alors que leur trafic, en nombre de passagers transportés est de 34 %, grâce à des avions mieux remplis, au mépris du confort des passagers, il suffit de resserrer les rangs de sièges, pour disposer de plus de sièges à occuper, il n’y a pas de secret.

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